mercredi, juin 13, 2012

Futur en Seine 2012 : nous n'avons encore rien vu !

Un simple calcul.
Avec la loi de Moore, la puissance d'un ordinateur est multipliée par 1000 en 20 ans.
Traduction : si nous sommes en train de gravir une montagne d'innovations haute de 1 km, nous avons progressé d'un mètre en 20 ans et nous allons faire 1 km dans les 20 années à venir.

Personne n'est capable d'imaginer réellement ce que nous en ferons.

L'avenir n'est pas écrit

On ne sait rien de ce qui se prépare, sauf une chose : le monde va changer plus encore qu'il n'est concevable.
On sait une autre chose, également. Ces changements ne se décrèteront pas. Ils proviendront de la rencontre des gestes - un peu fous - des innovateurs radicaux, et de la subversion de ces propositions par le public, qui en fera, comme d'habitude, exactement ce qui lui chantera.
Et on soupçonne une troisième chose. Après avoir fait le plus facile, la révolution des écrans, le e-commerce, la dématérialisation, on va maintenant passer aux choses sérieuses. Le numérique va entrer dans la ville, dans la voiture, dans la maison. Le numérique va s'immiscer dans nos rapports aux autres, dans nos rapport à notre propre corps. Il va faire appel aux trésors de la narration et du design. Il va se préoccuper de tisser une civilisation, de beauté et d'harmonie.
Si l'innovation à venir est une montagne, autant se dire que nous avons à peine entamé la marche d'approche.

Cette conviction est le sens, l'esprit et la fonction de Futur en Seine

La région parisienne a la chance d'être l'une des métropoles où s'invente ce futur. Elle rassemble, comme peu d'autres, toutes les sortes de créateurs : artistes et designers, chercheurs et entrepreneurs.

Futur en Seine est leur fête. C'est un festival populaire, festif et gratuit, tourné vers cette prospective.

Il ne cherche pas seulement à présenter ces innovations, il cherche à les comprendre, à les problématiser, à les interroger. Et à le faire avec son public.

C'est important parce que c'est comme ça qu'on inventera vraiment le futur. C'est pourquoi Cap Digital a voulu créer ce festival, rapidement soutenu par un apport déterminant de la Région Ile de France, mais aussi par la Ville de Paris, les collectivités d'Ile de France - dont le département de Seine Saint-Denis), et enfin de grands sponsors, comme Orange et la SNCF.