Chers amis,
Je me fais un peu rare sur ce blog, mais il faut dire qu'avec l'ami Nicolas Colin nous mettons la dernière main à un livre d'économie et de stratégie numérique. On en reparlera bientôt.
Comme les fracas de la campagne électorale nous parviennent quand même un peu, j'ai eu soudainement envie de vous parler du candidat de mes rêves. Celui qu'on ne verra pas cette année, parce que le climat est lourd, que les uns jouent la stratégie du choc et que les autres ont besoin, du coup, de rassurer. Et que la campagne manque donc un peu d'idées folles.
Je me fais un peu rare sur ce blog, mais il faut dire qu'avec l'ami Nicolas Colin nous mettons la dernière main à un livre d'économie et de stratégie numérique. On en reparlera bientôt.
Comme les fracas de la campagne électorale nous parviennent quand même un peu, j'ai eu soudainement envie de vous parler du candidat de mes rêves. Celui qu'on ne verra pas cette année, parce que le climat est lourd, que les uns jouent la stratégie du choc et que les autres ont besoin, du coup, de rassurer. Et que la campagne manque donc un peu d'idées folles.
Mon superhéros garde sous le coude de puissantes cartouches numériques qu'il abattra prochainement :
- réindustrialisation sous-tendue par les technologies numériques
- fusion des énergies renouvelables et des réseaux numériques
- reconfiguration numérique de la salle de classe
- transformation numérique du système de santé
- "gouvernement ouvert"
Il annoncera bientôt un plan sur 10 ans pour décarboner la France (qu'il a élaboré avec Jeremy Rifkin).
Il attend la dernière ligne droite de la campagne pour rendre public son programme pour l'éducation numérique qu'il a préparé, dans le plus grand secret, avec Sugata Mitra.
Il dispose aussi d'un manifeste pour le gouvernement ouvert, qu'il proposera à nos partenaires européens (et auquel il travaille étroitement avec Tim Berners-Lee)
Il présentera, une semaine avant le second tour, les grandes lignes d'une initiative de recherche coopérative sur les "technologies du futur", auquel il entend associer nos partenaires européens, les pays du Mahgreb, d'Afrique mais aussi l'Inde et le Brésil.
Il est aussi question d'un discours dans lequel il exposera sa vision d'une société de la connaissance libre et ouverte. Dans ce discours, qu'il prononcera en présence de Lawrence Lessig, Seymour Papert, Yochai Benkler, Linus Torvalds, Louis Pouzin, Nicholas Negroponte, David Braben et Massimo Banzi, il est prévu qu'il prenne, avec solennité, quelques engagements forts : préserver la neutralité de l'Internet, promouvoir la science, les logiciels et les matériels ouverts. Il envisage sérieusement d'inscrire la neutralité d'internet, et l'interdiction du filtrage profond, dans le préambule de la constitution mais cherche encore un constitutionnaliste qui comprenne ce qu'il veut dire.
Son attention pour le respect des libertés individuelles et des libertés publiques est extrême. Il a rencontré secrètement Nelly Kroes, il prépare une importante réforme de la CNIL et envisage même de la confier à Rebecca McKinnon.
Dans son gouvernement, le ministre de la Réforme de l'Etat deviendra ministre de l'innovation d'Etat. L'une de ses principales mission consistera à orienter l'achat public au service de l'innovation maximale. La création d'un CTO de l'Etat en charge de la stratégie technologique, avec rang de ministre, comme l'a fait Obama, est également actée.
Il envisage même de concevoir, avec l'aide de Marc Andreesen et de Ben Horowitz, une agence de l'innovation visant l'accélération radicale des startups, et de ce fait, distincte du programme d'aide aux PME.
Une intense activité diplomatique avec nos voisins européens lui a permis de construire discrètement un consensus sur les raisons de l'échec de la Stratégie de Lisbonne. L'ensemble de nos partenaires sont d'accord sur un sommet européen qui devrait installer un Small Business Act européen, réformer en profondeur les termes du manuel de Frascati pour autoriser le soutien à toutes les formes d'innovation et pouvoir ainsi étendre le périmètre du Crédit d'impôts recherche.
De même, de discrets émissaires ont rencontré les responsables des plus grands VC mondiaux pour les convaincre, dans un montage assez proche de celui des Israéliens, de venir investir en France. Ils disposent d'un argumentaire précis sur les domaines d'excellence de notre pays : mathématiques (pour les big data), infrastructures (pour le smart grid), centres-villes (pour les smart-cities) (pour design (pour tout)
C'est un superhéros je vous dis. Certains ne croient pas qu'il existe, mais je sais qu'il est là, pas loin....
Où est votre bulletin de vote ? Je signe tout de suite !!
RépondreSupprimerexcellent , je vote de suite également :)
RépondreSupprimervu qu'on ne peut compter que sur soi-même, hé bien, il n'y a plus que te lancer... tu as d'ores et déjà mon vote !
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