Les Echos de la semaine dernière consacraient un dossier à "la compétition pour créer une Silicon Valley européenne".
Hélas, ce papier, comme tant d'autres, accumule une fois encore les contresens.
D'abord, parce qu'il se fait le relai complaisant de la communication de la Tech City de Londres. Certes, avec la débâcle de la finance, qui pesait un tel poids dans son économie, Londres semble se lancer avec force dans la bataille de l'attractivité. Certes, Londres revendique 600 jeunes entreprises de technologie, s'essaye à un festival grand public, profite de son homogénéité linguistique avec les Etats-Unis et revendique auprès des Américains le rôle de porte d'entrée vers les marchés européens (ce qui prouve une fois encore que les subtilités de la géographie internationale échappent parfois à nos amis d'outre-Atlantique).
Ensuite, parce que cet article semble résumer la vitalité française aux statuts fiscaux des JEI et des bénéficiaires du CIR, et au dantesque projet du pôle technologique de Saclay.
Enfin parce qu'on assiste toujours au même contresens sur ce qu'est la Silicon Valley : combien de fois faudra-t-il dire que la Valley est tout sauf une technopole. Etendue sur plus de 80 km, avec de grandes villes (San Francisco, San José), de grands campus à fortes personnalités (UNC, Berkeley, Stanford), des villages, des zones urbaines), avec de nombreux écosystèmes enchevêtrés. Et déjà une longue histoire appuyée sur les particularités économiques et culturelles de la région. Rien à voir avec ces gestes colbertistes dont on nous rebat les oreilles...
Seule bonne note, le journal semble avoir repéré la vitalité de métropoles ascendantes comme Stockholm ou Berlin, où, effectivement il se passe quelque chose.
Quand donc est-ce que les responsables politiques et administratifs, quand donc est-ce que les journalistes laisseront tomber leurs oeillères et regarderont la situation comme elle est ?
Hélas, ce papier, comme tant d'autres, accumule une fois encore les contresens.
D'abord, parce qu'il se fait le relai complaisant de la communication de la Tech City de Londres. Certes, avec la débâcle de la finance, qui pesait un tel poids dans son économie, Londres semble se lancer avec force dans la bataille de l'attractivité. Certes, Londres revendique 600 jeunes entreprises de technologie, s'essaye à un festival grand public, profite de son homogénéité linguistique avec les Etats-Unis et revendique auprès des Américains le rôle de porte d'entrée vers les marchés européens (ce qui prouve une fois encore que les subtilités de la géographie internationale échappent parfois à nos amis d'outre-Atlantique).
Ensuite, parce que cet article semble résumer la vitalité française aux statuts fiscaux des JEI et des bénéficiaires du CIR, et au dantesque projet du pôle technologique de Saclay.
Enfin parce qu'on assiste toujours au même contresens sur ce qu'est la Silicon Valley : combien de fois faudra-t-il dire que la Valley est tout sauf une technopole. Etendue sur plus de 80 km, avec de grandes villes (San Francisco, San José), de grands campus à fortes personnalités (UNC, Berkeley, Stanford), des villages, des zones urbaines), avec de nombreux écosystèmes enchevêtrés. Et déjà une longue histoire appuyée sur les particularités économiques et culturelles de la région. Rien à voir avec ces gestes colbertistes dont on nous rebat les oreilles...
Seule bonne note, le journal semble avoir repéré la vitalité de métropoles ascendantes comme Stockholm ou Berlin, où, effectivement il se passe quelque chose.
Quand donc est-ce que les responsables politiques et administratifs, quand donc est-ce que les journalistes laisseront tomber leurs oeillères et regarderont la situation comme elle est ?