"Alors ? Est-ce que tu penses que les gens sont maintenant prêts à partager leurs données personnelles ?"
Sans doute est-ce une coïncidence, mais ces dernières semaines, trois responsables de grandes entreprises - qui pourraient toutes envisager de développer de très belles applications avec les données dont elles disposent - m'ont posé la même question...
Et trois fois, j'ai donc du expliquer pourquoi je contestais aussi bien les les termes que les attendus de cette question.
Ce n'est pas une bonne question, car elle part de présupposés - largement inconscients - sur ce que devrait être l'intimité sur ses données, et d'une mauvaise lecture de ce que nous vivons aujourd'hui. Fondamentalement, elle part de l'idée que dévoiler son intimité est toujours dangereux mais que les citoyens baissent progressivement leur garde.
Sans doute est-ce une coïncidence, mais ces dernières semaines, trois responsables de grandes entreprises - qui pourraient toutes envisager de développer de très belles applications avec les données dont elles disposent - m'ont posé la même question...
Et trois fois, j'ai donc du expliquer pourquoi je contestais aussi bien les les termes que les attendus de cette question.
Ce n'est pas une bonne question, car elle part de présupposés - largement inconscients - sur ce que devrait être l'intimité sur ses données, et d'une mauvaise lecture de ce que nous vivons aujourd'hui. Fondamentalement, elle part de l'idée que dévoiler son intimité est toujours dangereux mais que les citoyens baissent progressivement leur garde.