Vendredi, dans le cadre du sommet du Partenariat pour un gouvernement ouvert, je participerai à une table ronde avec Claire Legros, Yann Moulier Boutang et Bernard Stiegler sur les Communs numériques.
Les Communs, c'est un terme en vogue, avec tous les risques qui s'attachent aux buzzwords dans notre société de communication. J'y avais consacré un petit travail avec Charles Murciano, que j'ai présenté sur ce blog au début de l'année. C'est aussi un terme qui fait peur à ceux qui ne le comprennent pas, les uns craignant que tout cela ne conduisent à une sorte de nationalisation du numérique, les autres craignant que cela ne remette en cause le droit d'auteur, d'autres ne comprenant tout simplement pas pourquoi il faudrait ainsi créer de nouvelles catégories juridiques.
Dans l'ordre de l'opérationnel, pourtant, les choses sont assez claires. L'histoire est ancienne, mais elle est encore plus nette en matière de numérique. Il existe des ressources qui ne sont pas publiques, et qui ne sont pas non plus privées. elles sont produites en commun par un certain nombre de personnes, qui, en retour, les exploitent en commun. Souvent, ces contributeurs définissent des règles, des licences, des conditions d'utilisation qui représentent la constitution de ce commun. Un exemple assez connu de chacun d'entre nous est tout simplement Wikipédia.
Les Communs, c'est un terme en vogue, avec tous les risques qui s'attachent aux buzzwords dans notre société de communication. J'y avais consacré un petit travail avec Charles Murciano, que j'ai présenté sur ce blog au début de l'année. C'est aussi un terme qui fait peur à ceux qui ne le comprennent pas, les uns craignant que tout cela ne conduisent à une sorte de nationalisation du numérique, les autres craignant que cela ne remette en cause le droit d'auteur, d'autres ne comprenant tout simplement pas pourquoi il faudrait ainsi créer de nouvelles catégories juridiques.
Dans l'ordre de l'opérationnel, pourtant, les choses sont assez claires. L'histoire est ancienne, mais elle est encore plus nette en matière de numérique. Il existe des ressources qui ne sont pas publiques, et qui ne sont pas non plus privées. elles sont produites en commun par un certain nombre de personnes, qui, en retour, les exploitent en commun. Souvent, ces contributeurs définissent des règles, des licences, des conditions d'utilisation qui représentent la constitution de ce commun. Un exemple assez connu de chacun d'entre nous est tout simplement Wikipédia.