samedi, juin 25, 2011

Antonio Negri, le travail immatériel et la Révolution numérique

Je suis heureux de partager avec vous une réflexion vigoureuse qui vient brillamment éclairer les expériences que nous venons de vivre pendant les dix journées de Futur en Seine.


Je n'avais pas encore lu Toni Negri, l'auteur du monumental Empire,  l'un des papes de l'altermondialisme, dont Peter Sloterdijk fait quelques citations remarquables. J'avais remarqué qu'il était proche de Yann Moulier Boutang dont l'intervention m'avait marqué, mais je ne m'y étais pas vraiment plongé.


Aussi, quand j'ai découvert la réédition par l'Herne de certaines de ses conférences, sous le titre Traversées de l'Empire, j'ai décidé que c'était une bonne occasion de combler cette lacune.

Au milieu de cet ouvrage, qui est plutôt un texte de philosophie politique, d'influence marxiste, à l'heure où la classe ouvrière est devenue multitude et où le pouvoir se fait impérial, j'ai trouvé un passage extrait d'une conférence donnée par Toni Negri et Michael Hardt (le co-auteur d'Empire, en 2004), à la East China Normal University de Shangaï et à la Tsinghua University de Benjing, sous le titre "Une politique post-socialiste dans l'Empire".


Ce passage éclaire tellement la transformation numérique en cours que je ne résiste pas à en partager ici quelques extraits :