mardi, décembre 14, 2010

Big Data : Making sense at scale



D'un  récent voyage dans la Silicon Valley (merci aux amis du Orange Institute), je rentre avec une conviction : tout ce que nous connaissions du web va changer à nouveau avec le phénomène des big data. Il pose à nouveau, sur des bases différentes, presque toutes les questions liées à la transformation numérique.

En 2008, l’humanité a déversé 480 milliards de Gigabytes sur Internet. En 2010, ce furent 800 milliards de Gygabytes, soit, comme l’a dit un jour Eric Schmidt, plus que la totalité de ce que l’humanité avait écrit, imprimé, gravé, filmé ou enregistré de sa naissance jusqu’en 2003.

Ces données ne sont pas toutes des oeuvres. Outre les blogs, les textes, les vidéos (35 millions sont regardées sur Youtube chaque minute) ou le partage de musique, il y a désormais les microconversations, les applications géolocalisées, la production de données personnelles, la mise en ligne de données publiques, les interactions de l’Internet des objets...

Naviguer dans ce nouveau web demande une nouvelle science. C’est comme passer d’une navigation fluviale à une plongée en eaux profondes. Mobilis in mobile.