La semaine dernière, Marc Zuckerberg a dévoilé les modifications apportées à Facebook pour remplir la nouvelle « mission » et la nouvelle stratégie de l'entreprise. Une mission qu'il précise à petites touches depuis la publication de son long manifeste en février dernier. Une mission qu'il résume lui-même en quelques mots : « développer l’infrastructure sociale qui permettra de créer une communauté globale ». Une communauté qui devra être :
- « sûre » (capable d’apporter de l’aide en temps de crise - Facebook revendique 500 activations du Safety check ces deux dernières années) ;
- « informée » (donnant une voix à chacun) ;
- « engagée » (stimulant l’implication politique - Facebook revendique avoir ramené 2 millions d’Américains aux urnes
- et « inclusive » (reflétant les valeurs collectives).
« Quand vous regardez les grands défis qui se posent à notre génération – mettre fin à la pauvreté, guérir la maladie, arrêter le changement climatique –, aucune personne ou aucun groupe de personnes ne peut les résoudre seul. » La solution viendra de « groupes significatifs », à savoir « les groupes qui deviennent, lorsque nous les rejoignons, la partie la plus importante de notre expérience sociale et forment une partie cruciale de nos soutiens dans la vie quotidienne ». Des groupes que Facebook aidera à constituer, même si cela doit éroder la souveraineté des Etats nation ou nécessiter une forme de lissage culturel entre les communautés.
Comment ? Grâce aux paramétrages des subtils algorithmes qui décident quels amis nous seront présentés, quels sont ceux de leurs messages qui nous seront affichés, quelles publicités, quels services et quelles ressources nous seront proposés. Des algorithmes éduqués avec des méthodes simples et robustes, de grandes quantités de données et, prochainement, un peu d’intelligence artificielle pour mieux reconnaître les images, détecter les émotions dans les conversations, etc. Des algorithmes, aussi, qui seront mis au service d'une philosophie de la régulation propre au réseau social. Ainsi, pour lutter contre les "fake news" (une responsabilité politique que Facebook a initialement refusé d'assumer), l'algorithme analysera le comportement des utilisateurs et recommandera moins les vidéos qui auront été partagées avant sans avoir été visionnées au préalable.
« Quand vous regardez les grands défis qui se posent à notre génération – mettre fin à la pauvreté, guérir la maladie, arrêter le changement climatique –, aucune personne ou aucun groupe de personnes ne peut les résoudre seul. » La solution viendra de « groupes significatifs », à savoir « les groupes qui deviennent, lorsque nous les rejoignons, la partie la plus importante de notre expérience sociale et forment une partie cruciale de nos soutiens dans la vie quotidienne ». Des groupes que Facebook aidera à constituer, même si cela doit éroder la souveraineté des Etats nation ou nécessiter une forme de lissage culturel entre les communautés.
Comment ? Grâce aux paramétrages des subtils algorithmes qui décident quels amis nous seront présentés, quels sont ceux de leurs messages qui nous seront affichés, quelles publicités, quels services et quelles ressources nous seront proposés. Des algorithmes éduqués avec des méthodes simples et robustes, de grandes quantités de données et, prochainement, un peu d’intelligence artificielle pour mieux reconnaître les images, détecter les émotions dans les conversations, etc. Des algorithmes, aussi, qui seront mis au service d'une philosophie de la régulation propre au réseau social. Ainsi, pour lutter contre les "fake news" (une responsabilité politique que Facebook a initialement refusé d'assumer), l'algorithme analysera le comportement des utilisateurs et recommandera moins les vidéos qui auront été partagées avant sans avoir été visionnées au préalable.