Après un long travail avec Nicolas Colin, nous avons eu le plaisir, il y a deux semaines, de voir enfin notre premier livre, L'Age de la multitude, dans toutes les bonnes librairies.
Les lecteurs de ce blog connaissent un peu Nicolas Colin, ingénieur Télécom, énarque et inspecteur des finances (eh oui), mais aussi authentique entrepreneur, cofondateur de 1x1connect qu'il a présidée pendant deux ans, et de Stand alone media.
L'Age de la multitude c'est à la fois un essai d'économie après le numérique, et une tentative de partager notre passion pour ce monde nouveau, avec ses promesses et ses périls.
Notre travail est parti d'une question : pourquoi est-il si difficile aux grandes organisations de s'adapter à la révolution numérique alors que la plupart du temps, leurs clients (ou usagers) et leurs salariés se ont plongé sans hésitation dans ce nouveau champ des possibles.
Au début, nous pensions méditer sur la transformation permanente, cette économie de flux d'innovations, de flux de pratiques, de flux d'informations et de connaissances. Notre titre provisoire était même Mobilis in mobile. Mais notre projet a changé en cours de route, et fort heureusement, car nous serions sortis en même temps que le très bon ouvrage de Joël de Rosnay, Surfer la vie, comment sur-vivre dans la société fluide, paru le même jour que le notre.
Mais nous avons rapidement infléchi notre travail, pour lui donner une dimension plus économique. Il se trouve en effet que dans ce monde que nous qualifions d'hyperfluide, dans ce monde où les clients se comportent comme des volées d'étourneaux aux trajectoires imprévisibles, les géants de l'économie numérique semblent avoir trouvé une sorte de martingale.