Cette semaine, à Paris, la mission Etalab et le Conseil national du numérique organisent la Conférence de Paris sur l'Open data et le gouvernement ouvert. Le programme détaillé est accessible sur le blog d'Etalab, et sur le site www.laconferencedeparis.fr.
Nous avons travaillé cette rencontre pour en faire un moment important dans la jeune histoire du mouvement français de l'open data et du gouvernement ouvert.
Un moment important, d'abord, parce que seront rassemblés, sur deux jours, et sur trois sites, des ministres, des hauts fonctionnaires, des magistrats, des savants, des entrepreneurs, des associations et des citoyens engagés, des représentants et acteurs de l'open data venant, pour certains de fort loin (Mexique, Etats-Unis, Tunisie, Angleterre, Irlande), qui vont échanger, partager, et s'enrichir mutuellement autour de toutes les transformations qu'apportent la révolution de la donnée, la modernisation de l'action publique, les nouvelles stratégies d'action collective à l'âge de la multitude... Parce que nous parlerons aussi bien de la transparence des institutions que des nouveaux pouvoirs de la société civile ou des usages des big data.
Un moment important parce que la France va commencer à mêler sa voix à la conversation mondiale sur les nouvelles pratiques de gouvernement et que l'on va voir que notre propre tradition existe, qu'elle a son histoire, avec ses succès et ses reculs, et qu'elle mérite l'intérêt de nos partenaires internationaux autant que nous nous passionnons pour les leurs.
Un moment important, peut-être, pour certaines des annonces qui y seront faites.
Un moment important, nous l'espérons, grâce aux interventions de grands responsables publics, de figures mondiales de l'open data et des datasciences, comme Michaël Flowers, ou Gavin Starcks, Rufus Pollock... Grâce aux "datastories" qui montreront la valeur insoupçonnable que prennent aujourd'hui ces données, mais aussi créativité et la vitalité de nos écosystèmes. Grâce à la demi-journée d'ateliers de de tables rondes, très ouverte, du 25 avril, nous allons pouvoir travailler collégialement (plus de 350 inscrits ce soir) des aspects centraux du futur de nos politques de la donnée.
Mais un moment important, surtout, parce que pour la première fois en France, nous allons essayer, tous ensemble, de poser la question de la circulation des données publiques, de ce qui se passe quand on travaille à la fluidité, à la maniabilité, au partage de ces données, au point où elle doit se poser : celui d'une transformation globale des rapports économiques, politiques et sociaux.