Mercredi dernier, j’ai été invité par les organisateurs de I-Expo à une table ronde animée par Bernard Benhamou, un vieil ami.
Intervenaient également deux autres amis : Stéphane Distinguin et Axel Adida (un entrepreneur confirmé et un entrepreneur dont on entendra bientôt parler). Nous étions donc globalement assez d’accord entre nous.
Nous parlions de l’immense bascule qui s’est produite en quelques années : les produits et services grand public sont désormais si performants que la puissance de calcul, la puissance de communication et la puissance de création à l’extérieur des entreprises sont supérieures à ce que l’on trouve à l’intérieur des organisations.
Nous évoquions les changements énormes que cela apporte dans l’organisation du travail, dans les stratégies d’innovation, dans la conception des services. Inutile de préciser que nous étions plutôt d’accord entre nous sur notre socle de conviction : open innovation, open data, importance des startups, de l’innovation de services, de la mobilité, etc.
Mais une question du public nous a conduit sur un problème beaucoup plus ardu, qui a légèrement troublé notre bel unanimisme.
La question est au fond de savoir si l’ouverture des données, privées et publiques, ne risque pas de favoriser leur prise de contrôle par les grands acteurs américains que sont Google, Apple, et peut-être Facebook.
Captation de valeur par les nouveaux monopoles ? Les termes du débat sont assez simples.