mardi, juin 15, 2010

Les nouvelles technologies au Japon : préférer la perfection à la puissance ?

Troisième billet issu de ma session japonaise du Orange Institute.

Ce qui m'a le plus frappé dans l'approche japonaise des nouvelles technologies, c'est la différence profonde entre la manière dont sont utilisées ces technologies, les processus d'innovation et les objectifs qui leurs sont assignés...

Alors que les technologies qui font l'actualité sont exactement les mêmes qu'en Europe ou aux Etats-Unis (haut débit, capteurs et senseurs, Internet des objets, robotique, image 3D, jeu vidéo, Cloud computing, web social ), leurs utilisations sont extrêmement différentes.

lundi, juin 14, 2010

L'ère des familles invisibles ?

J'ai soutenu bien souvent que le seul moyen  d'analyser la transformation numérique était de la penser en termes de changement de civilisation, comme le fut la Révolution industrielle en son temps, et d'analyser la manière dont les technologies, le travail, l'économie, la politique, les aspirations sociales ou encore l'urbanisme coévoluent pour donner naissance à une nouvelle forme. Ce que Marc Giget appelle un temps de synthèse créative.

Je viens d'assister, dans le cadre du programme Orange Institute, à une conférence du professeur Noritaka Kobayashi qui a ajouté renforcé cette analyse à travers un exemple auquel je n'avais pas songé : la famille.

Selon lui, après des siècles de domination du modèle de la "famille élargie", puis un siècle de succès du modèle de la "famille nucléaire", nous assistons insensiblement à l'émergence d'un nouveau modèle : la "famille invisible".

jeudi, juin 10, 2010

Les Robots Japonais : prochaine Pop culture mondiale ?


La deuxième journée du programme d'immersion "Orange Institute" nous a réservé une belle matinée consacrée aux robots et plus généralement à la manière dont les nouvelles technologies vont renforcer les potentialités humaines.






 Prof. Ishiguro, Prof Ishii, Prof Sankai, Georges Nahon, Jérome Laudouar et Yuko Mochida.



mercredi, juin 02, 2010

High Frequency trading : la revanche des machines

Un ami vient de me passer le court texte suivant, qui montre l'inquiétude grandissante face au High Frequency trading, c'est-à-dire à ces robots capables de passer 18000 ordres de bourse par seconde, et montant des martingales spéculatives quasiment incontrôlables : des séries de petites opérations obéissant à des algorithmiques complexes et très difficiles à appréhender.

Lisez plutôt cette dépêche du 27 mai dernier :


"On a souvent vu l’Autorité des Marchés Financiers suspecter des gérants de délits d’initié, on a rarement eu vent, en revanche d’enquêtes sur les robots de trading haute fréquence (HTF) des banques et des hedge funds. Pourtant, on soupçonne aujourd’hui certaines stratégies du HTF basées sur l’intelligence artificielle, de manipulation à grande échelle.
Capables d’analyser en quelques millièmes de seconde les ordres passés sur les marchés et de se faufiler entre acheteurs et vendeurs pour grapiller sans risque des centimes qui à la fin du mois se chiffrent en milliards de dollars ou d’euros, le trading haute fréquence est aussi accusé de créer de la volatilité artificielle, parfois avec pour seul objectif de renchérir les prix des options et des warrants revendus aux clients.


mardi, juin 01, 2010

Comment aborder l'éducation dans le Grand emprunt ?

A la suite des Assises nationales de l'éducation et de la formation numérique, et en préparation du Grand emprunt, Cap Digital travaille actuellement en profondeur à un ensemble de propositions concernant l'éducation numérique sous tous ses aspects : formation professionnelle, enseignement primaire, enseignement supérieur, éducation informelle...

Pourquoi avoir rassemblé ces quatre composantes ? Parce que nous avons la conviction que là est la clé d'un véritable changement, et la raison du relatif échec des efforts antérieurs.

Tous les exemples passés ont montré l'insuffisance des plans sectoriels. Il faut construire une dynamique complète. L'éducation numérique, aujourd'hui, c'est à la fois :
- un levier de diffusion de la culture 
- une exigence de qualité de formation pour la jeunesse ;
- un besoin pour la compétitivité des entreprises ;
- un secteur industriel pointu capable de devenir puissant à l'international ;
- des thématiques de recherche fondamentales et un potentiel d'innovation considérable, qui nécessitera l'engagement de la jeune génération ;
- un levier de réforme du système éducatif.