La ville de Paris vient de publier un communiqué de presse confirmant la décision de Google d'occuper, dès cette année, un immeuble de 10.000 m2 dans le neuvième arrondissement.
Cette décision conforte les analyses que nous défendons avec constance depuis le début du débat sur le Grand Paris et sur le Grand emprunt : la politique industrielle française aurait tort de sous-estimer le phénomène urbain. Le discours sur la "réindustrialisation" et les grandes zones industrielles hors sol ne suffiront jamais à nous remettre dans le courant principal de la transformation numérique. Les cathédrales industrielles sont indispensables à la puissance d'un pays, mais elles ne sont rien si elles ne soutiennent pas des écosystèmes de créativité pure. La ville, avec sa diversité économique et sociale, son brassage, son rapport aux publics et à l'international, est le coeur incontournable d'une stratégie de puissance créative. On ne saurait produire une offre capable de changer le monde sans s'appuyer sur cette dynamique.
En tous cas Welcome, Google. Nous allons vous étonner.
(photo aimablement piochée sur le site de Korben)
Outre que nous nous réjouissons de cette installation, qui avait été annoncée par le Président de la République en septembre dernier, nous notons avec intérêt le choix d'une implantation métropolitaine, au moment même où le Cabinet Deloitte classe Paris comme capitale de l'innovation dans son rapport sur L'innovation comme facteur d'attractivité.Cette implantation de Google regroupera, outre son activité commerciale actuellement installée dans le quartier de l’Opéra, un Centre de recherche et développement, un centre de démonstration et un institut culturel européen pour développer des partenariats. De nombreux emplois y seront accueillis progressivement d’ici la fin 2011.
Cette décision conforte les analyses que nous défendons avec constance depuis le début du débat sur le Grand Paris et sur le Grand emprunt : la politique industrielle française aurait tort de sous-estimer le phénomène urbain. Le discours sur la "réindustrialisation" et les grandes zones industrielles hors sol ne suffiront jamais à nous remettre dans le courant principal de la transformation numérique. Les cathédrales industrielles sont indispensables à la puissance d'un pays, mais elles ne sont rien si elles ne soutiennent pas des écosystèmes de créativité pure. La ville, avec sa diversité économique et sociale, son brassage, son rapport aux publics et à l'international, est le coeur incontournable d'une stratégie de puissance créative. On ne saurait produire une offre capable de changer le monde sans s'appuyer sur cette dynamique.
En tous cas Welcome, Google. Nous allons vous étonner.
(photo aimablement piochée sur le site de Korben)
"On" a une idée du nombre d'emplois que cela représente ainsi que ce qu'il y a derrière l'appelation "institut culturel européen" ?
RépondreSupprimerHonnêtement, quelques centaines à ce stade. Et ça sent encore un peu le lobby. Mais ils commencent tous comme ça, puis ils créent de vrais labos ;)
RépondreSupprimerLa réflexion sur la puissance créatrice des milieux urbains est la même aux US, où New York serait en train de supplanter la Silicon Valley :
RépondreSupprimerhttp://www.tnl.net/blog/2011/01/08/new-york-to-top-silicon-valley/
Quid du déplacements des principaux établissements supérieurs à Saclay ?
"Aux 300 salariés actuels vont se rajouter 75 personnes qui composeront l'Institut culturel européen promis par Eric Schmidt..."
RépondreSupprimerhttp://www.journaldunet.com/ebusiness/le-net/google-bureaux-0211.shtml