mardi, février 16, 2010

Le rapport Fourgous peut-il sauver l'école ?

Jean-Michel Fourgous a remis ce matin son rapport sur l'école numérique (téléchargeable ici).

Honnêtement, c'est un travail considérable, qui pose des éléments de diagnostic complets, documentés, chiffrés et sourcés (ce qui est quand même rare !) et propose des pistes nombreuses et pour certaines extrêmement prometteuses.
Il détaille en particulier le potentiel du numérique en abordant les cas particuliers disciplinaires et en n'oubliant pas les questions d'intégration, d'autonomie, de construction de soi.
Il propose un ensemble de mesures (70) en n'oubliant ni l'infrastructures, ni la gouvernance, ni même de mentionner le besoin d'ouverture et de créativité et ne craint pas d'aborder certaines questions liées au droit d'auteur ou à la fiscalité.

Il y a donc un énorme travail et de bonnes pistes.

Je n'en n'ai pas moins le sentiment que l'on risque quand même de passer à côté de l'essentiel.


Je précise ici que je ne parle qu'en mon nom propre et non pas au nom de la communauté Cap Digital, dont certains membres ne partagent pas, en la matière, mon avis. Je précise aussi que quasiment toutes les mesures proposées par ce rapport me semblent aller dans le bon sens.

C'est juste qu'il manque à mon avis l'essentiel (il faut dire que cet essentiel n'est pas numérique).

Comme je l'ai déjà exprimé dans ce blog, je crois qu'on a tort de réduire la question du numérique à un problème d'équipement, de ressources, de formation et de volontarisme. Notre système éducatif a été bâti au nom d'objectifs bien précis, autour d'une stratégie d'industrialisation des processus éducatifs bien précise. Et il tient assez bien depuis Jules Ferry. Dans ce cadre, le numérique peine à trouver une place, parce que les nouvelles technologies n'apportent jamais de gain d'efficacité dans une organisation si elles ne sont pas accompagnées d'une réorganisation.

L'usine, le bureau, l'armée ou le bloc opératoire de 2010 n'ont rien à voir avec leurs ancêtres de 1910. Les grands principes d'organisation de l'école sont les mêmes. Aucun changement radical ne se produira dans les écoles sans un changement de même ampleur.
Et comme on ne décrètera pas ces changements d'un trait de plume, et comme on va devoir expérimenter et innover, il va falloir commencer par la mère de toutes les réformes : faire confiance aux enseignants, leur donner une liberté d'organisation, leur donner latitude de faire bouger les organisations, voire en partie les programmes. Et comme on veut garantir l'égalité républicaine, il va falloir inventer des processus d'accompagnement de ces expérimentations et repenser l'encadrement et les inspections. Et comme tout ceci coûte cher il va falloir assouplir les possibilités d'investissement des établissements scolaires et des enseignants eux-mêmes. Et à tous les étages il va falloir mettre des degrés de liberté.

Et ce n'est pas tout. Il va falloir aussi se demander si les objectifs de notre Education nationale sont adaptés à un monde qui crée une université par jour (la plupart en Asie) et forme un enseignant par minute. Il va falloir se demander quelles sont les sources de la croissance et de la prospérité des grands pays de croissance et d'innovation et il va falloir se préparer à gagner sur ce terrain là. Il va falloir passer d'une école qui reproduit et sélectionne une élite à une école qui transmet de la confiance en soi au plus grand nombre. Il va falloir repérer et valoriser des talents multiples et pas seulement scolaires. Apprendre à convaincre et à animer un débat et pas seulement apprendre à respecter un formalisme académique. Apprendre à penser universel et pas seulement à respecter les normes sociales. Apprendre à apprendre de ses échecs et non pas à chercher toujours le sans faute. Apprendre à bricoler, à prototyper et à chercher l'imprévu et non pas à bachoter. Apprendre à entreprendre, au sens le plus noble du terme, et non pas à s'intégrer dans le système.

Et puis, puisqu'il est presque impossible de saisir aujourd'hui tout ce que nous pourrons faire avec le numérique, notamment dans l'éducation, il va falloir former une génération entière d'enseignant et de cherceurs qui inventeront ces usages et ce nouveau système éducatif. Non pas les former à utiliser le numérique, mais les former à inventer le numérique.

Certes, on est sorti un peu du numérique, sauf qu'à l'ère du numérique, on forge des outils sans précédent, on affronte une compétition sans précédent, on innove à une allure jamais atteinte, on bouleverse les cadres économiques et sociaux. Et à une telle époque, on ne saurait se contenter d'utiliser les ordinateurs pour former un peu mieux des hommes du XIXe Siècle.

Le rapport Fourgous liste tous les moyens nécessaires à un tel rêve. Il lui manque simplement, me semble-t-il, de pointer ce rêve là.

Mais nous allons continuer à le pointer. et si nous ne le faisons pas, Singapour, Taïwan ou Bangalore le feront très bientôt...

11 commentaires:

  1. Je ne vois ici encore que des objectifs outils.
    Où est le projet pour l'humain.
    Qu'à chaque instant on parvienne à dévaloriser ce dont il jouit, pour lui faire désirer puis acheter la nouveauté suivante
    "...les grands pays de croissance et d'innovation ..."
    cette religion me parait aussi dangereuse que celles qui forcent des femmes à mettre un voile.
    En quoi la course à l'innovation est elle génératrice de bonheur pour l'humanité ?
    La dictature du numérique est celle de l'artifice contre le réel.
    Chaque jour nous voyons les dégats de cette dissociation, cette rupture constante de la continuitée due au fractionnement conjugué à la vitesse toujours plus grande de projection de ces morceaux numérisés (Tableau Blanc Interactif qui accélère la quantité d'information à boire par l'élève.

    Quand à la menace
    "court plus vite
    ceux qui veulent ta place sont derrière toi"
    voilà qui me rappelle quelque chose
    ...

    Secouons la tête et réveillons nous
    il y a des milliards de fois plus de complexité dans une motte de terre que dans la plus merveilleuse innovation (pour quelques mois) issus des technologies dures à l'oeuvre dans notre siècle.

    RépondreSupprimer
  2. Je ne suis pas d'accord avec vous, mais vous le savez bien...

    L'école devrait être le lieu le plus intéressant de la vie des enfants. On devrait y aller avec joie. on devrait y former des personnalités intelligentes, autonomes, curieuses, créatives, entreprenantes, collaboratives.

    Dans le monde qui naît, ça ne se fait pas hors numérique puisque c'est le numérique qui a donné du pouvoir aux gens et c'est aussi le numérique qui recèle les plus grands dangers.

    Mais le numérique n'est rien sans un idéal, un projet, des objectifs, une organisation et des méthodes...

    RépondreSupprimer
  3. Le grand problème avec l'école
    c'est un peu comme pour la question des enfants.

    La mère qui n'a pas pu jouer du piano
    va imposer (plus ou moins fermement) l'instrument à son enfant.

    Ici, des gens qui se sont ennuyés, ont souffert, ... à l'école et s'y sont construits
    désirent épargner tout cela à ceux qui les suivent
    sans se rendre compte à quel point
    - Cet ennui a été un temps de latence où la chenille a préparé le papillon (quand je pense à cette fainéante qui se laisse aller à la torpeur et s'isole totalement du monde je ne peux que souhaiter que quelqu'un la délivre de cette impasse funeste ! (sourire)²²²)
    - Ces souffrances relatives qui ont construit son mental (avec les limites que l'on sait - on ne peut éviter les excès sans rogner chaque jour un peu plus les bornes 50km/h dans les villes ...49,48,....)

    Par ailleurs, concernant le numérique, il faudrait se rendre compte qu'il ne produit rien d'autre (grâce à la réduction du poids des informations par la suppression d'une partie jugée inutile) que ce qui existait déjà, il rend seulement plus facile (paresse/confort) la circulation (TBI qui permet de voir 10 fois plus d'images, de situations, ...) avec comme présupposé qu'il se passe quelquechose en face.

    On commence avec un peu de recul à voir ce qui se perd dans cette image qui se substitue à l'imagination. Notamment lorsqu'on constate que le sens ne se construit plus malgré la multiplication des rencontres visuelles, auditives.
    Il est temps de relire Reven Feuerstein (Programme d'Enrichissement Instrumental) et tout ce qu'il a pu écrire sur la médiation et qui explique pourquoi la rencontre ne suffit pas pour produire du sens, le médiateur est bien celui qui se met entre, et pas derrière.

    Pour finir, les développements que nous voyons ici ou là évoquent les outils et ses modalités de déploiement (il faudrait relire "apprendre avec l'ordinateur de Bernard Planque 1960 !" pour éviter de rejouer sans arrêt les mêmes ritournelles)
    le discours sur le comment (et notamment le "comment évaluer" ... d'où les compétences) occupe toute la place.

    ... et l'enfant de 16 ans sort du collège sans avoir touché un marteau, un tournevis, une planche, ... (mais ayant acquis une foultitude de savoir de bas niveau comme les fonctions élémentaires du tableur)

    Après l'agriculture
    l'éducation invente la monoculture
    à la recherche de l'industrialisation des apprentissages.

    Donc
    causons de l'idéal, du projet, des objectifs
    et du reste

    partons de la vie d'un humain et refaisons l'inventaire honnête de ce dont il a besoin
    sans prendre comme dogme préalable ce ridicule programme de Lisbonne dont c'est le dixième anniversaire cette année et qui promettait pour 2010 en Europe :
    "L'économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde d'ici à 2010"

    RépondreSupprimer
  4. j'ai un peu le sentiment que les élèves d'aujourd'hui n'arrivent pas "vierge" vis à vis des connaissances de l'outil informatik. Bien avant de savoir lire et écrire donc avant la maternelle supérieur, les enfants n'ont déjà plus de pb avec la souris et l'écran.Très vite dès qu'ils auront les notions de l'assemblage des lettres avant même de savoir faire une lettre manuscrite ils auront l'usage du clavier et seront peu impressionnés par cette nouvelle école. Nous pouvons aussi penser que les étudiant profs actuels auront eux aussi intégrés dans leur vie personnelle ce matériel offrant mille possibilités d'apporter le savoir. Votre réflexion tout en étant intéressante me semble déjà dépassé vis à vis des collégiens qui parfois en informatique en savent plus que leur prof et l'utilisent en connaissance de cause. Alors demain pour une majorité d'élèves fréquentant aujourd'hui les maternelles vous pensez bien que le livre électronique ne sera plus une découverte. Il ne faudrait pas non plus retarder l'arrivée de ces nouveaux outils par sectarisme du je ne suis pas formé. Acceptons l'inévitable arrivée de l'internet dans la scolarité et si déjà le livre virtuel allégé le poids des cartables provoquant des scolioses chez les enfants et bien cela serait déjà pas si mal pour l'avenir des adultes que forment l'éducation nationale ou pas.
    Bien @vous

    RépondreSupprimer
  5. Le bridage des commentaires (longueur limitée, dont je me suis rendu compte au moment de l'envoi) m'a obligé à faire des copies d'écran de mon message (pour ne pas le perdre - le copier coller étant rendu innopérant )
    J'ai donc été réduit à en faire une image qui est consultable ici
    http://bit.ly/aUUXp9
    (en espérant que l'absence de copié collé ne rebutera pas trop)

    ...

    RépondreSupprimer
  6. @Brunstein, @papoteur @bateleur

    Je n'ai pas l'impression que vos messages s'adressent exactement à mon billet...
    Je ne pense pas être dans l'enchantement technologique puisque je soutiens que tout est affaire d'objectifs, de missions et d'organisation de l'école.
    Je ne pense pas non plus que les enfants d'aujourd'hui, sous prétexte qu'ils n'ont pas peur du clavier, soient capables de se former seuls. Je ne pense pas non plus que l'intensification médiatique de l'école soit une valeur en soi.

    Mais il est possible de penser une école ayant d'autres objectifs, d'autres valeurs et d'autres méthodes que celle qui fut fondée à la fin du XIXe Siècle.
    Nous avions une école largement fondée sur la transmission de savoirs académiques, l'apprentissage de formalismes, la compétition permanente et la sélection.
    Le bateleur me demande des exemples. Eh bien je rêve d'une école qui sache comprendre les difficultés de chacun et construire des parcours adaptés pour que des enfants différents aient des chaces réelles d'atteindre le même niveau. Je rêve d'une école où les enfants puissent travailler avec des chercheurs pour découvrir par eux-mêmes certains aspects des sciences. je rêve d'une école où des groupes de travail avec d'autres écoles de pays étrangers permettent d'apprendre à travailler ensemble, avec des gens différents. Je rêve d'une école pleine de relations avec les familles. Je rêve d'une école qui transmette le goût de faire et d'entreprendre et donne à chacun une confiance en soi, une curiosité et une véritable créativité.

    Et ceci ne se fera pas à organisation constante, et nécessitera pour être mis en oeuvre des outils numériques...

    RépondreSupprimer
  7. je ne pense pas non plus que les enfants d'aujourd'hui, sous prétexte qu'ils n'ont pas peur du clavier, soient capables de se former seuls.
    Je ne pense pas avoir dit cela moi non plus. Je dis que l'enfant dans bien des cas maitrisent l'outil avant même de savoir écrire et que les prof du futurs le maitriseront aussi et qu'actuellement en collège beaucoup d'élèves pourraient en remontrer à leurs profs dans l'utilisation de l'outil. Si votre réflexion est intéressante, pour moi elle est déjà dépassée dans la réalité. Tout comme le ministre je constate le retard pris par la France et pour moi la cause en est le frein mis par les profs qui ont toujours un retard à l'allumage. Et bien attendons les jeunes profs qui ne se poseront pas la question de l'utilité ou non de l'outil mais l'utiliseront pour ce qu'il est, un outil de plus, en remplacement d'autres outils dépassés ou complémentaire suivant les cas. Et puisque vous aimez r^ver et bien rêvons de cours visible pour l'enfant en situation d'absence, qui, à la maison pourra se connecter et participer au cours téléchargé.
    Maintenant votre vision de l'école vous est toute personnelle et n'est pas nouvelle, toutes les écoles parallèles désirant construirent des parcours adaptées pour chaque élèves en les responsabilisant existent "Célestin Freinet en exemple" s'approchent plus ou moins de votre vision d'une autre école. Donc à mon point de vue tout personnel, l'outil s'imposera dans le scolaire car il est sociétal et ne dépendra pas de la bonne volonté ou non d'un quelconque milieu, scolaire ou professionnel et surtout pas dans la confiance des enseignants un peu trop obtu à mon avis, mais ce que je suis certain c'est que dans un avenir proche il s'imposera à eux et devront l'utiliser.
    Non vous n'etes pas dans l'enchantement technologique, vous en seriez plutôt du style réfléchissons avant de s'en servir, pendant que les élèves s'en servent et se l'approprient en dehors du scolaire.
    Maintenant je ne voudrais pas vous vexer ceci n'est qu'un réflexion et un échange d'idée, libre à vous de ne pas être d'accord, cela est votre droit et l'avenir nous dira...
    Bien @vous !!

    RépondreSupprimer
  8. @papoteur

    Il est amusant de constater combien, dans ce pays, tout le monde semble avoir une opinion sur l'éducation. J'ai pour ma part passé 10 ans de ma vie à développer et vendre des logiciels éducatifs. Et, sans m'en vexer, je dois vous redire que vous partagez une illusion bien répandue.

    D'où sortez-vous que la France soit en retard ? Elle ne l'est pas tellement. Aucun pays occidental (à part l'Angleterre, à la suite d'une politique exceptionnellement volontariste) n'a particulièrement intégré le numérique dans les pratiques scolaires.
    D'où sortez-vous que les enseignants soient conservateurs ? Ils son, depuis longtemps, la fraction de la population française la plus connectée et la plus productive de ressources en ligne.

    Je le redis : à organisation constante, il est presqu'impossible de faire entrer le numérique dans les écoles puisque les organisations, les objectifs et les méthodes n'ont pas besoin de numérique.

    RépondreSupprimer
  9. Il est un peu tragique que l'absence d'étude sérieuse de la part de ceux qui s'emparent des "amélioration de l'éducation nationale" notamment dans le domaine de la lecture numérique et de la pratique du manuel scolaire, masque l'énorme différence de fonctionnalités entre le manuel papier et le manuel virtuel.

    J'utilise dans mon travail les deux versions depuis plus de 4 ans (merci Sesamath) et l'un n'est pas substituable en classe notamment à l'autre.

    Par ailleurs le feuilletage discontinu et en U-chronie du manuel virtuel ne doit pas devenir exclusif.
    Il y a un travail (bénéfice secondaire induit sans être ni recherché ni maîtrisé) du feuilletage qui construit des fonctions cognitives essentielles à l'humain et qui sont précisément celles (domaine de la continuité, progression, effort, orientation spatiale dans un espace granulaire) que le numérique a tendance à faire disparaître, avec des effets désastreux sur les élèves fragiles, voire simplement en construction lente (celle qui assure souvent les solides réussites dans le long terme)

    RépondreSupprimer
  10. Quel modèle de fonctionnement du cerveau de l'enfant avez-vous pour souhaiter développer à ce point la démarche d'investigation et de recherche à l'école (avez vous lu le rapport Bach qui la préconise ... et vu les conséquences apparaître)

    "Autrement" n'est pas un programme
    pas plus qu'"Ailleurs" n'est une destination (excepté pour les agences de tourisme dont c'est le métier de vanter les mérites du dépaysement)

    On se rend compte peu à peu de l'importance de l'accumulation d'une substance
    antérieurement à l'apprentissage des outils déductifs et d'analyse
    on peut mettre cela en parallèle avec
    les découvertes à propos du génome :
    L'importance du contexte et donc de différentes formes de mémoire qui conduit à relativiser les rôles et à revaloriser "des activités (habiletés) locale" - non inscrites dans le gène.

    Nous avons un peu vite cru que le cerveau était du soft.
    (La fameuse phrase "le hard c'est du soft cristalisé" est en définitive une erreur tout à fait nocive)
    Tout ce qui se passe dans le domaine de l'intelligence simulée (la soi-disant IA)
    montre que sans l'expérience corporelle dense et bien antérieure à tout essai de conceptualisation,
    il n'y a pas d'apprentissage réel.

    Voir le flop glouton du projet I-Cub (le prétendu robot enfant)

    Dans dix ans le savoir aura retrouvé un peu de chair
    ...
    nous auront perdu
    (comme pour la "Stratégie de Lisbonne")
    au mieux dix ans
    au pire 30 ... (dont dix à marcher dans le mauvais sens)

    Pour finir sur une note positive
    l'école que vous décrivez dans vos rêves existe.

    Quand vous voulez je vous emmène voir les amis de l'école Waldorf ... par exemple de Strasbourg.

    Mais eux aussi vous diront
    que ce qui coupe en petit morceau les projets
    ne permet pas le développement de la créativité en phase d'apprentissage initial.
    Or ce découpage
    c'est ce que produisent le zapping incessant d'Internet, du TBI ... utilisés de façon intensive.

    RépondreSupprimer
  11. Le rapport Fourgous est mauvais, au service d'un lobby - et le modèle anglais n'en est pas un. Les TICE aux pays des merveilles

    Les mesures préconisées sont effectivement meilleures que l'analyse, ça tient sans doute au fait qu'elles sont d'une grande banalité.

    RépondreSupprimer