dimanche, janvier 02, 2011

Le triomphe de la Cité

Edward L. Glaeser est un jeune professeur d'économie de Harvard, dont les nombreux travaux sont en train de redonner toutes ses lettres de noblesse à l'économie urbaine.

Il est notamment admiré, me dit-on, pour sa grande capacité à produire des modèles sophistiqués, mêlant théorie des jeux, théorie des prix, micro-économie... et à les tester avec des données extraites des situations réelles.

Edward L Glaeser a signé, dans le Boston Globe de la semaine dernière, un court article très stimulant expliquant que "la renaissance de l'Amérique commence dans les villes".

Cet article est une véritable profession de foi en faveur des écosystèmes urbains, socialement brassés, toniques et créatifs, tels que je les défendais dans mon billet sur la "filière de l'innovation" : "L'avance des villes en matière d'innovation explique pourquoi la technologie et la mondialisation ont rendue les villes de plus en plus -et non de moins en moins - importantes. Le bénéfice accordé à l'intelligence est de plus en plus grand, et les gens deviennent plus intelligents en étant entourés de gens intelligents, dans les villes."

Finalement, le phénomène du campus ne serait-il qu'une pâle imitation du phénomène urbain ?

2 commentaires:

  1. Bon il faut observer l'effet réseau du net sur la dispersion à long terme (télétravail, télécontact....).
    Ce serait un sacré contre-poids au grouillement de la ville.
    Je n'écris pas l'avenir mais cette question doit rester ouverte AMHA

    David Cohen @DWynot

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  2. Eh bien, disons que justement je pense exactement le contraire. Ce qui compte n'est pas ce qu'on peut lire en ligne ou échanger en visioconf. Ce qui compte vraiment, c'est le "tacit knowledge" cher à John Hagel. L'ambiance...

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